vendredi 15 novembre 2019

Motion au Parlement Britanique pour l'ouverture d'une procédure en vertu de l'art.7 du traité sur l'UE en réponse aux actes de l'Etat espagnol face à la crise catalane



Le 13 d'Octobre députés britaniques ont présenté une motion pour exhorter leur gouvernement à porter devant les institutions compétentes de l'UE l'ouverture d'une procédure en vertu de l'art.7 du traité sur l'UE, en réponse aux actes de l'Etat espagnol face à la crise catalane.
Ces actions de l'Etat Espagnol dénoncées par les députés britaniques comprennent "les poursuites et la condamnation de politiciens et de responsables catalans".
Ils estiment qu’il existe un risque évident que l'Espagne ait commis une violation grave et persistante des valeurs fondamentales du respect de la liberté, de la démocratie, de la justice et des droits de l'homme de l'UE, décrites à l'article 2 du traité sur l'Union Européenne.
Les promoteurs de la motion à la Chambre des communes sont Hywel Williams, Jonathan Edwards, Liz Saville Roberts, Ben Lake, Brendan O'Hara, Douglas Chapman, soutenus par David Linden, Ronnie Cowan, Tommy Sheppard, Gavin Newlands et Alison Thewliss.

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dimanche 6 octobre 2019

A l'international des voix se font entendre pour défendre la justice, la démocratie et les droits humains en Catalogne

- Le Conseil de l 'Europe qui est une structure différente de l'Union Européenne et dont l'objectif est de favoriser la démocratie et le respect des droits fondamentaux, civils et politiques de ses 47 pays membres, va diligenter une enquête en Espagne et en Turquie pour les cas abusif d'utilisation de la justice contre les opposants politiques. Le cas des 9 leaders catalans est au centre de cette investigation;
- La responsable de la structure "Espagne Global" que l'Etat espagnol a créé pour défendre son image à l'étranger, s'est rendue le 19 septembre dernier au Sénat français pour faire la morale aux 42 sénateurs qui ont signé le manifeste contre la répression politique en Catalogne; elle s'est trouvée face à des élus très bien informés qui ne sont pas tombés dans le panneau de sa propagande; mais des actions frontales sont programmées par Espagne Global en vue de préparer le terrain international à la sentence;
A l'international justement des voix se font entendre pour défendre la justice, la démocratie et les droits humains en Catalogne. En voici quelques illustrations :
- Au Portugal, Le « bloc de gauche » a inclus la défense du droit à l'autodétermination de la Catalogne et la libération des prisonniers politiques dans son programme des élections générales. Le Bloc de gauche est la troisième force de l'Assemblée nationale et est membre du gouvernement ;
- En Inde, l’ Indian Express, a titré sur la Catalogne en qualifant son mouvement démocratique et pacifique de « Gandhien » et en expliquant comment, la Catalogne montre au monde que la démocratie ne consiste pas uniquement en des institutions, en l'élaboration de lois et en l'administration ; le dialogue et le droit à l’autodétermination doivent aussi être respectés (*) ci-dessous réf. Article ;
- Aux USA, l’Université de Yale dans son journal étudiant The Politics consacre un long article intitulé « From the Cell » (**) , sur la détention de Quim Forn, qui est passé en moins de 2 mois, de l’état d’héros national pour avoir coordonné avec succès la réponse à l’attentat de Barcelone d’aout 2017, à celui de d’accusé d’avoir fomenté un Coup d’Etat ; ils n’hésitent pas à rappeler la fait troublant que l’Etat espagnol a refusé d’enquêter sur les liens entre les auteurs des attentats de Barcelone et les forces de l’ordre espagnoles (**)ci-dessous réf. Article.
Cela n’empêche pas les partis nationalistes espagnols (PSOE, Cs, PP et VOX) en plein campagne électorale, de réclamer l’application du 155 et de déclarer l’état d’urgence en Catalogne dès que la sentence sera publique. Tout ceci malgré l’échec évident de la politique de répression.
Contrastant avec ce climat de violence verbale, le Conseiller d’affaires extérieurs de la Généralité de Catalogne, Alfred Bosch, était hier à Toulouse et a rappelé le caractère démocratique et pacifique de l’indépendantisme catalan, ainsi que ses demandes réitérées et vaines de dialogue avec l’Etat espagnol . La seule solution possible et acceptable d’après lui est l’absolution des prisonniers dont la culpabilité n’a pas été prouvée lors du Procès, et une solution politique négociée pour résoudre la crise catalane. Il a été interviewé par Mireia Baeta de Radio Occitanie (pour ceux qui comprennent le catalan copie de l’interview en PJ).
De tout ceci et d’autres sujets qui vous interpellent, venez en parler à la Veillée/Trobada hebdomadaire, 19h place du Capitole de Toulouse .

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mercredi 18 septembre 2019

La réponse des catalans sans équivoque et impressionnante






Cette semaine la Catalogne a été marquée par la Diada du 11 -S, la fête nationale des catalans dont le point d'orgue depuis 10 ans est le grand rassemblement organisé par les associations citoyennes OMNIUM et ANC (dont les présidents sont en prison préventive depuis 2 ans bientôt)..
Cette année, après 2 ans de pressions politiques et de répressions judiciaires, devant le mur infranchissable qu'oppose l'Etat espagnol, dans un moment de grande incertitude politique au niveau du gouvernement espagnol et à la veille des sentences contre les 9 leaders en prison, la manifestation organisée par l'ANC était celle de tous les dangers. L'ANC a été très claire: pas de mise en scène ni de prise de parole des représentants politiques, une manifestation transversale avec uniquement des discours des associations citoyennes demandant l'absolution des prisonniers, i
La réponse des catalans a été sans équivoque et impressionnante : 600 000 à 700 000 personnes se sont déplacées depuis toute la Catalogne, mais aussi de divers points d'Europe et du Monde pour clamer les mots de Liberté / Llibertat et d'Indépendance / Independencia.

Si les médias français restent imperméables à ces manifestation populaire constante et puissante, par contre, comme me le signalait Anne, Equinoxe, le journal des français à Barcelone, a exprimé très justement, ce qui nous anime nous français tous le vendredis au Capitole https://www.equinoxmagazine.fr/2019/09/11/ces-francais-de-barcelone-qui-manifesteront-a-la-diada/

L'Etat espagnol peut-il entendre cette clameur ? Il ne semble pas. P. Sanchez ne veut pas entendre parler de referendum (la question serait trop importante pour être traitée par les citoyens dans un référendum dit Eva Granados une pointure du PSOE) et la ministre de la justice laisse fuiter le fait que les prisonniers ne retourneront pas en Catalogne (pas dans les prisons catalanes), car il y a trop de manifestations et de chants de soutien devant les grilles.
La semaine dernière, je vous ai transmis la liste des 52 députés français du centre et de la gauche qui avaient demandé la libération des prisonniers politiques, en remarquant qu'il n'y avait ni des socialistes, ni des représentants des verts. Plusieurs personnes m'ont fait remarquer le fait, qu'en raison du mode de scrutin, il n'y a aucun représentant EELV élu à l'Assemblée Nationale dans cette législature. Les choses sont différentes au parlement européen ou les verts apportent leur soutien aux Prisonniers catalans. J'ai donc pense intéressant de télécharger le fichier des députés à l'Assemblée Nationale et de surligner ceux qui ne supportent plus le silence complice; ce qui serait judicieux, ce serait de rappeler à nos élus ce qui se passe de l'autre côté des Pyrénées ? qu'en pensez-vous ?

Plusieurs dates concernent de près notre action sont à retenir pour les semaines qui viennent:
- le 20 Septembre, à 20H30 Salle du Sénéchal, conférence de Jose Elpidio Silva, ex-juge espagnol qui a suivi de près le procès des politiques catalans (https://www.amis.monde-diplomatique.fr/-Toulouse-.html)
- le 10 octobre 2019 à 15:00 - Médiathèque José Cabanis et le vendredi 11 octobre 2019 à 18:30 - Casa de España, projection du documentaire d'Alex Chartrand sur le référendum du 1-O: Avec un sourire la Révolution, dans la cadre de CineSpania 2019 (https://www.cinespagnol.com/films/avec-un-sourire-la-revolution/?cn-reloaded=1)
Comité Toulousain

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dimanche 8 septembre 2019

2 ans de prison pour Jordi Sànchez et Jordi Cuixart : 2 ans d’injustice

2 ans de détention préventive pour Jordi Sànchez, alors président de l’Assemblée nationale catalane (ANC) et Jordi Cuixart, président d’Òmnium Cultural (OC), Sànchez et Cuixart ont été impliqués dans une affaire judiciaire viciée et dont l’instruction révèle d’innombrables irrégularités. Effectivement, la détention provisoire appliquée avec une claire volonté de faire peur aux citoyens, constitue une anomalie car elle ne peut être appliquée qu’en dernier recours, et malgré cela il y a un an maintenant qu’ils sont détenus, d’abord au centre pénitentiaire de Soto del Real à Madrid et depuis le mois de juillet au centre pénitentiaire de Lledoners, près de Barcelone.
À ce sujet, Amnesty International dans un communiqué a réitéré sa demande de libération immédiate de Jordi Sànchez et Jordi Cuixart, car elle trouve « injustifiable » le maintien de la détention préventive, ces deux personnes ayant le droit « d’organiser et d’encourager des réunions pacifiques pour soutenir le référendum et l’indépendance de la Catalogne ».
De faux chefs d’accusation
L’affaire s’appuie sur des faits de violence inventés et inexistants attribués à Sànchez et Cuixart pendant la journée du 20 septembre 2017, quand les forces et les corps de sécurité de l’État espagnol ont fait irruption dans le Ministère de l’Économie et autres départements de la Generalitat. Des milliers de manifestants s’y sont concentrés pacifiquement toute la journée pour y protester.
Malgré l’attitude non-violente de ces personnes, l’État a inventé un récit qui peut être facilement démonté, à travers des vidéos, des images et des témoignages de la journée, et qui ont été recueillis dans quelques reportages, démontrant que les deux dirigeants sont même allés jusqu’à négocier avec la Guardia Civil la manière dont le convoi judiciaire pouvait quitter le bâtiment sans incidents.
Malgré cela, l’instruction s’est basée sur ce faux récit, en judiciarisant un problème politique, et laissant en évidence qu’au sein de l’État espagnol il n’y a pas de séparation des pouvoirs, ce qui met ainsi en question la qualité de la démocratie espagnole et fait apparaître à nouveau le concept de prisonnier politique dans l’Europe du XXIe siècle.

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samedi 3 novembre 2018

167 ans cumulés de prison contre les dirigeants catalans. Démocratie ?

167 ans cumulés de prison, requis par la justice espagnole, contre les dirigeants catalans pour avoir organisé un référendum d'autodétermination, en octobre 2017. 167 ans cumulés de prison pour avoir mis des urnes dans des bureaux de vote. L'Espagne est une parodie de démocratie post-franquiste.

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vendredi 26 octobre 2018

9 prisonniers politiques + 9 autres dirigeants vont devoir faire face à l'(in)justice espagnole avec le risque de prendre 25 ans de prison

Le tribunal suprême espagnol a annoncé jeudi le renvoi en justice de 18 dirigeants catalans pour leur rôle dans la tentative de sécession d'octobre 2017, après la fin de l'instruction par le parquet. L'ouverture de leur procès est attendu pour le début 2019.
Neuf d'entre eux, actuellement en détention provisoire comme l'ancien vice-président régional Oriol Junqueras, doivent être jugés pour rébellion, ce qui peut leur valoir jusqu'à 25 ans de prison.
L'ancien président catalan Carles Puigdemont, figure centrale de la tentative de sécession qui s'est exilé en Belgique, ne figure en revanche pas parmi les dirigeants renvoyés en justice, l'Espagne ne jugeant pas en absence.
Outre Oriol Junqueras, cinq autres membres de l'ancien gouvernement catalan (Joaquim Forn, Jordi Turull, Raül Romeva, Josep Rull et Dolors Bassa), l'ancienne présidente du parlement catalan Carme Forcadell ainsi que Jordi Sanchez et Jordi Cuixart, anciens présidents de puissantes associations indépendantistes catalanes, sont accusés de rébellion.
Les membres de l'ancien gouvernement catalan doivent également être jugés pour malversation tandis que d'autres dirigeants séparatistes doivent eux l'être pour désobéissance.

NB: Je ne suis pas d'accord avec ce propos: "Les principaux dirigeants catalans ont alors été incarcérés ou ont fui à l'étranger pour échapper aux poursuites de la justice comme Carles Puigdemont." Je trouve cela honteux de laisser entendre que Ponsati, Puigdemont, Puig, Gabriel et Rovira ont fuit pour échapper à la justice. suite aux mandats d'arrêts européens, ils ont fait fasse à la justice en Belgique, Allemagne, Ecosse et Suisse qui ont refusé de les extrader!!!

Neuf prisonniers politiques + 9 autres dirigeants vont devoir faire face à l'(in)justice espagnole avec le risque de prendre 25 ans de prison.
Le prix à payer pour être un démocrate, pour écouter la voix du peuple dans un État oligarchique où la Constitution franquiste a plus de valeur que tout.

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lundi 13 août 2018

Indépendance de la Catalogne : Barcelone-Madrid, le match continue

Après la décision du Tribunal constitutionnel espagnol de suspendre le référendum sur l'indépendance de la Catalogne, le gouvernement régional a réaffirmé mardi sa "détermination" à poursuivre cette consultation et annoncé son intention de poursuivre la bataille sur le terrain juridique. Pour l'heure, la campagne est suspendue.


Le bras de fer entre la Catalogne et le pouvoir central espagnol continue. Certes, le gouvernement régional ne va pas désobéir à la décision du Tribunal constitutionnel, qui a suspendu lundi l'organisation le 9 novembre d'un référendum sur l'indépendance de la communauté autonome. "Il y a une procédure par dessus laquelle on ne peut pas passer", a affirmé mardi le porte-parole de ce gouvernement, Francesc Homs.

Pour autant, s'il a annoncé la suspension de la "campagne institutionnelle" qui avait été lancée à grand renfort de publicités dans les médias, le responsable a réaffirmé la "détermination" de la Catalogne à poursuivre l'organisation de cette consultation, alors que dans les rues, les indépendantistes appelaient à manifester mardi soir. Pour cela, la région va se lancer dans une bataille juridique et demandera au Tribunal constitutionnel la levée immédiate de la suspension du vote, qui avait été convoqué samedi par le président catalan Artur Mas.

"La réforme de la Constitution ne figure pas parmi les priorités du gouvernement"

La tension entre Barcelone et Madrid s'est dégradée ces dernières semaines, dans la foulée du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse. Dès lundi, le gouvernement conservateur espagnol, qui s'appuie sur la Constitution pour refuser à la Catalogne tout projet de référendum, a présenté son recours au Conseil constitutionnel, qui a aussitôt suspendu le processus pour se donner le temps d'examiner la question. Le tribunal dispose théoriquement de cinq mois pour décider, mais il pourrait décider d'aller vite tant le sujet est explosif. D'autant que les indépendantistes crient eux au scandale et poussent le gouvernement catalan à passer outre ses décisions, qu'ils jugent discrédité depuis qu'il a annulé en partie en 2010 le nouveau statut de la Catalogne la reconnaissant comme "nation".

Sur fond de crise économique, les aspirations à l'indépendance ont en effet pris de l'ampleur en Catalogne, dont les 7,5 millions d'habitants produisent 20% de la richesse de l'Espagne, depuis cette décision approuvée par référendum en 2006. Signe d'inquiétude sur un conflit qui ne fait que s'envenimer, l'agence de notation Fitch a annoncé placé lundi la notation de la Catalogne sous surveillance négative, en vue d'une éventuelle dégradation, estimant que "les tensions entre les deux gouvernements vont probablement augmenter". 

Mardi, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, s'est redit prêt à "écouter" les socialistes, qui proposent une réforme de la Constitution allant vers une Espagne fédérale afin de sortir de l'"immobilisme" face au débat indépendantiste en Catalogne. Mais "il faudrait d'abord que vous expliquiez à peu près clairement ce que vous comptez faire", a expliqué le conservateur au groupe socialiste du Sénat, soulignant que "la réforme de la Constitution ne figure pas parmi les priorités du gouvernement".


source:leJDD.fr
mardi 30 septembre 2014

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mardi 31 juillet 2018

Communiqué de l'avocat de Carles Puigdemont, Ben Emmerson

Maintenant, le travail commence vraiment, car la Catalogne se prépare à la sécession. Les problèmes techniques doivent être réglés. À moins que les prisonniers politiques ne soient libérés sous caution très bientôt, les événements pourraient se dérouler plus rapidement que prévu. Préparez-vous Barcelone!

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mercredi 4 juillet 2018

Le titre de Duchesse de Franco c'est officiel

Suite au décès de sa mère Carmen Franco, Carmen Martinez-Bordiu a entamé les démarches nécessaires en vue de prendre possession du titre de duchesse de Franco. Selon le journal espagnol « La Razon », la volonté de Carmen Martinez-Bordiu serait de transmettre ce titre immédiatement à sa petite-fille la princesse Eugénie de Bourbon, fille aînée de son fils le prince Louis, duc d’Anjou.

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mercredi 27 juin 2018

L'indépendantisme augmente dans les sondages

L'actualité politique sud-catalane continue toujours très active et centrée sur le processus indépendantiste et la répression de l'État espagnol. 9 hommes politiques et les associations catalanes sont toujours en détention provisoire (précisions sur les détentions et contact : https://catalansalmon.com/campanyes/llibertat/) et le dialogue n'a toujours pas repris entre autorités catalanes et espagnoles toujours réticentes à un traitement politique de la crise. Alors que les ex-ministres et les dirigeants catalans sont emprisonnés sans procès depuis plus de 8 mois, les autorités judiciaires ont libéré cette semaine les violeurs condamnés d'une jeune fille aux festivités de San Fermin contre une caution de 6 000 euros. La crise institutionnelle catalano-espagnole semble néanmoins connaitre des micro-progrès. Une date vient d’être fixée pour une première rencontre entre le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez et le président de la Generalitat Quim Torra, après des années de refus de Madrid de rencontrer les autorités catalanes ; ce sera le 9 juillet.
L'indépendantisme augmente dans les sondages
Dans ce contexte étrange de tensions institutionnelles récurrentes mais d'une certaine détente politique et de tranquillité de la société catalane, un sondage (du journal La Vanguardia) vient illustrer que l'indépendantisme ne cesse de croître. En cas d’élections, les trois partis indépendantistes augmenteraient leur majorité au Parlement avec 70 élus, ERC (Esquerra republicana de Catalunya) remporterait les élections en passant devant Ciudadanos et surtout le vote nombre de vote indépendantiste atteindrait 49 % contre 42% pour les espagnolistes, et 7% pour Podemos (En Comú Podem, en Catalogne, favorable à un référendum mais partagé entre pro et anti indépendance de la Catalogne).

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samedi 23 juin 2018

80 maires français écrivent un manifeste à Macron en faveur de la Catalogne

86 maires du département des Pyrénées-Orientales en Catalogne du Nord ont écrit il y a quelques semaines un manifeste dénonçant les atteintes aux libertés d’expression, de réunion et d’opinion en Catalogne. Ce texte va être remis au président de la République Emmanuel Macron.
Le maire de Perpignan, le républicain Jean-Marc Pujol n’a pas signé le texte en faveur de la Catalogne. Seuls 86 édiles de petites communes du département des Pyrénées-Orientales ont mis leur paraphe sur un texte qui va être transmis au président de la République, aux députés et sénateurs français.
Ce manifeste déclare que « Nous, maires des Pyrénées-Orientales (…) demandons que soient respectés en Catalogne les droits et libertés fondamentales qui fondent la démocratie dans l’Union Européenne et partout dans le monde et cela, sans nous immiscer sur le sujet de fond de l’indépendance de la Catalogne vis-à-vis de l’Espagne.
Nous demandons : Que soit garanti l’exercice des libertés fondamentales qui caractérisent un état démocratique : les libertés d’opinion, d’expression, de réunion, de manifestation.
Qu’il soit mis fin aux répressions que subissent les élus légitimes, représentants politiques de la Généralitat de Catalogne emprisonnés ou forcés à l’exil pour leurs opinions dans l’exercice de leur mandat ; ainsi que pour les responsables associatifs.
Qu’il soit mis fin aux menaces subies par les Maires et élus municipaux pour leurs prises de position. Nous sommes totalement solidaires de nos collègues élus.
Que cessent les violences policières contre la société civile catalane qui s’est toujours exprimée de manière non violente, dans le calme et la dignité.


Que cesse la tutelle d’Etat sur l’administration des institutions locales et les pressions de tout ordre sur les médias afin de garantir une liberté d’information et d’expression de toutes les opinions. Nous dénonçons le silence et la passivité des dirigeants de notre pays et des autres pays de l’Union Européenne concernant ces atteintes graves aux droits et aux libertés démocratiques. (…)  Nous souhaitons, vu la gravité de la situation qui nous paraît largement sous estimée dans notre pays, que la France avec les autres pays de L’Union, interviennent de tout leur poids, dans cette affaire pour rétablir les conditions du dialogue entre les partis afin de trouver des solutions politiques à un problème politique qui concerne l’Etat espagnol et la Généralitat de Catalogne.
Aujourd’hui, il convient de mettre tout en œuvre pour éviter que ce conflit ne dégénère afin de préserver la paix dans l’espace de l’Union Européenne. Et cela commence par la libération immédiate des prisonniers et par le retour de l’exil des élus et des responsables associatifs, préalable indispensable à l’ouverture d’un dialogue politique constructif. Les dirigeants de notre pays et des états européens ne peuvent laisser perdurer cette situation qui décrédibilise l’action politique de l’Union. »

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jeudi 21 juin 2018

Tribunal Constitutionnel espagnol : la non-séparation des pouvoirs

Le 29 de septembre dernier, à la demande du gouvernement espagnol, le Tribunal Constitutionnel a suspendu la loi catalane portant sur les consultations populaires, et par conséquent le décret du 27 septembre par lequel le président catalan appelle à voter ses compatriotes sur l’indépendance. Une juriste catalane nous fait part de son point de vue. 

Nous sommes arrivés au point où il est d’importance vitale que le monde sache qu’en Espagne, les choses ne sont pas si démocratiques qu’elles ne le semblent.

Le Tribunal Constitutionnel (interprète suprême de la Constitution et chargé de statuer sur les recours présentés contre la Loi sur les Consultations populaires et le Décret de Convocation de la consultation du 9 novembre) n’a pas une once d’impartialité. Ses douze membres (juristes et juges dont la compétence est reconnue) sont désignés de la manière suivante : 4 par le Congrès des députés (organe politique), 4 par le Sénat (organe politique), 2 par le Gouvernement de l’État (organe encore plus politique) et 2 par le Conseil Général du Pouvoir Judicaire. C’est ensuite le Roi qui les nomme.

Comment peut-on permettre que celui qui doit avoir la compétence de décider de la constitutionnalité d’une loi soit aussi partie prenante ? Qu’est-ce qui nous dit que les magistrats de ce Tribunal ne reçoivent pas d’instructions de la part des autres pouvoirs publics ? Comment pouvoir continuer de dire qu’en Espagne, il y a une claire séparation des pouvoirs, comme celle qui fut instaurée sur le vieux continent après la Révolution française ?

Ne soyons pas dupes, la séparation des pouvoirs n’existe pas, et même nous pourrions dire qu’elle n’a jamais existé ! Celui qui gouverne juge et légifère en même temps, celui qui légifère gouverne et juge, et celui qui juge reçoit des instructions et des directives des autres pouvoirs. 

Quelles garanties a le peuple de Catalogne de ce que les recours que le Tribunal Constitutionnel a sur la table seront traités avec l’impartialité nécessaire pour prononcer une sentence juste, équitable et légale ? Pas une seule !!!

Espagne présente à la communauté internationale une image de démocratie et de légalité, mais en réalité, lorsque les portes sont fermées, on y respire des relents de dictature.

Judit Clarasó



Juriste

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mercredi 13 juin 2018

Mariano Rajoy jette l’éponge

Le socialiste Pedro Sánchez s’apprêtait vendredi à accéder au pouvoir en Espagne après avoir convaincu une majorité hétéroclite de renverser Mariano Rajoy qui a jeté l’éponge.

Mariano Rajoy, qui gouvernait depuis six ans jusqu’à la condamnation de son parti pour corruption, a reconnu avant même le vote qu’une majorité des députés allait approuver la motion de censure déposée par le Parti Socialiste (PSOE) de Pedro Sánchez et porter ce dernier à la tête du gouvernement. « Nous pouvons présumer que la motion de censure sera adoptée. En conséquence, Pedro Sánchez va être le nouveau président du gouvernement », a-t-il déclaré en félicitant son rival. Le vote devait commencer à 11h01 locales.

Le « beau mec » à sa place

Une page de l’histoire politique espagnole se tourne. Au pouvoir depuis décembre 2011, Mariano Rajoy, 63 ans, avait survécu à plusieurs crises majeures, de la récession, face à laquelle il a imposé une sévère cure d’austérité, aux mois de blocage politique en 2016 jusqu’à la tentative de sécession de la Catalogne l’an dernier. « Aujourd’hui, nous écrivons une nouvelle page de l’histoire de la démocratie dans notre pays », a déclaré Pedro Sánchez, ancien professeur d’économie surnommé le « beau mec » en Espagne.

À 46 ans, il semble tenir sa revanche, lui dont l’investiture à la tête du gouvernement avait été rejetée par les députés en mars 2016 avant qu’il ne réalise en juin de la même année le pire score de l’histoire du PSOE aux élections législatives. Débarqué de sa formation à la suite de cette déroute électorale, il en a repris les rênes l’an dernier grâce au soutien de la base contre les barons du PSOE. Monté au front contre Rajoy dès l’annonce jeudi dernier de la condamnation du PP dans un méga-procès pour corruption, baptisé Gürtel, il a tenté cette fois avec succès un coup de poker politique. Mais il a dû former autour des 84 députés socialistes une majorité hétéroclite allant de Podemos aux indépendantistes catalans et aux nationalistes basques, pesant au total 180 voix sur 350 députés.

Dialoguer avec les Catalans

« M. Sánchez veut être chef du gouvernement à n’importe quel prix » mais va « rentrer à la Moncloa (siège de la présidence du gouvernement) par la porte de derrière », a raillé Rafael Hernando, patron des députés du Parti Populaire (PP) de Rajoy. Reste à savoir désormais combien de temps Pedro Sánchez, qui veut faire adopter des mesures sociales et a promis de convoquer par la suite des élections, sera en mesure de gouverner avec une majorité qui apparaît instable.

Mariano Rajoy avait déjà quitté l’hémicycle jeudi après-midi, pour aller dans un restaurant chic proche des Cortes, quand le coup fatal lui a été porté par le Parti Nationaliste Basque (PNV, 5 députés) qui s’est rallié à la motion socialiste après avoir pourtant voté le budget du gouvernement la semaine dernière. Afin de convaincre le PNV, Sánchez a dû assurer qu’il ne toucherait pas à ce budget qui prévoit des largesses financières pour le Pays Basque. Il a en outre promis aux indépendantistes catalans qu’il essaierait de « jeter des ponts pour dialoguer » avec le gouvernement régional de Quim Torra.

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lundi 11 juin 2018

Sondage: plus indépendantisme en Catalogne

CEO : Centre d’estudis i d’opinió, institut de sondage et enquêtes d’opinion de la Generalitat de Catalogne.
Junts per Catalunya : groupe parlementaire réunissant PDeCat (Partit demòcrata europeu català) et personnalités de la société civile ; centredreta, independentista ; partit de Carles Puigdemont.
ERC: Esquerra Republicana de Catalunya est un parti historique indépendantiste (créé en ) de centre gauche ; il forme avec le petit parti Demòcrates de Catalunya (scission des démocrates chrétiens UDC –Unió democràtica de Catalunya) le Grup Parlamentari Republicà au Parlement de Catalogne.
CUP : Candidatura d’Unitat Popular ; parti indépendantiste, anticapitaliste.
En comú Podem : branche catalane du parti espagnol Podemos ; favorable à l’autodétermination et à un référendum autorisé.
Ciudadanos : C’s est un parti fondé en Catalogne (Ciutadans) puis passé à la politique espagnole, populiste, hostile à la souveraineté de la Catalogne, partisan d’une Espagne centralisée, qui défend la légalité de la Fondation Francisco Franco et réclame plus de mesures répressives contre les indépendantistes ; concurrent du PP, prétendant à gouverner l’Espagne et qui se présente comme centriste.
PSC : Partit dels socialistes de Catalunya ; parti catalan allié des socialistes espagnols (PSOE), anti-indépendantiste et qui soutien les mesures répressives du PP.
PP : Partido Popular ; droite historique espagnole qui a drainé bonne part des anciens politiques franquistes (d’avant la démocratie).

CEO 2018 % 2018 Diputats 2017
Junts per Catalunya 30-32 diputats 19,8% 34
ERC 29-32 diputats 20,5% 32
CUP 11 diputats 9% 4
En Comú Podem 11 diputats 9,5% 8
Ciudadanos 33-34 diputats 24,5% 36
PSC 13-15 diputats 11% 17
PP 3-4 diputats 4,1% 4






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samedi 9 juin 2018

Deux Catalans condamnés à 900 € d'amende pour avoir brûlé une photo du roi espagnol





Guifré Peguera Comas et Jordi Nogué Hernández ont été condamnés le 2 octobre dernier par le tribunal d'exception espagnol appelé Audience nationale. La condamnation a été de 900 € pour avoir brûlé la photo du roi Juan Carlos lors de la journée nationale de la Catalogne en 2013 à Mataró.
Les juges affirment qu'ils ont commis un acte "injurieux" de manière "préméditée" pour "discréditer la couronne", justement parce que celle-ci est le symbole de l'unité de l'Espagne et de la permanence de l'Etat. Le procureur demandait qu'ils soient condamnés à une amende de 10.800 euros pour injures à la Couronne.
Pendant le procès, les deux étudiants ont admis avoir participé à cet acte, bien qu'ils aient indiqué que ce n'était pas eux qui avaient directement mis le feu à l'effigie du monarque.
Selon les explications de Jordi Nogué, il a tenu le portrait pendant que Guifré Peguera l'a aspergé d'alcool à brûler, mais aucun des deux n'a fait l'action de l'allumer. "Si je l'avais fait moi-même, je le dirais, et je recommencerais, mais ce n'était pas moi", a dit Nogué.

Les deux Catalans ont expliqué que ces faits ont eu lieu lors d'un rassemblement pour l'indépendance et contre une monarchie qui, "depuis 299 ans opprime le peuple catalan".
Les personnes qui se sont présentées devant le tribunal ont été identifiées et condamnées à 300 euros d'amende pour avoir participé à une réunion non autorisée.

Comme il est courant lors de procès de l'Audience Nationale où les accusés ou témoins exercent leur droit de parler en catalan, le traducteur a montré à plusieurs reprises ne pas comprendre cette langue. A cette occasion, il a traduit "moins" par "plus".

La défense, qui a déjà annoncé qu'elle fera appel, a rappelé qu'en 2008 il s'est présenté un cas identique qui a été considéré comme manquement à l'ordre public.

Italiano

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mercredi 6 juin 2018

Le 09/11 est-il du terrorisme, selon l'accord PP-PSOE ?

Le texte considère à partir de maintenant, comme du terrorisme, subvertir “l'ordre constitutionnel”, et déchaîne les méfiances. Le pacte qui signèrent hier le PP et le PSOE à la Moncloa contre le terrorisme jihadiste inclut un paragraphe qui déchaîne les méfiances par sa relation avec le processus catalan et, concrètement, avec le 09/11 : “Subvertir l'ordre constitutionnel, ou supprimer ou déstabiliser gravement le fonctionnement des institutions politiques ou des structures économiques ou sociales de l'État ou obliger les pouvoirs publics à réaliser un acte ou à s'abstenir de le faire”.



Le paragraphe apparaît dans la section Des délits du terrorisme, et commence avec une nouvelle définition de “terrorisme”, qui inclut cette exception détaillée ci-dessus. Y apparaissent ensuite d'autres exceptions du concept, comme maintenant “altérer gravement la paix publique”, ou “déstabiliser gravement le fonctionnement d'une organisation internationale”, entre autres.

Le texte, en plus, réintroduit la peine à perpétuité avec l'incorporation de la mesure polémique de la prison permanente révisable, une peine privative de liberté à durée indéterminée et sujette à révision pour des cas d'exceptionnelle gravité qui a été critiquée depuis diverses instances comme le Conseil du Barreau Catalan (Consell de l'Advocacia Catalana).


Bernat Vilaró, 03/02/2015

elSingular.cat

Traduit le 05/02/2015 par Patrick Vedel

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lundi 4 juin 2018

Contrôler la police et les médias, purger l’enseignement

Tous les partis espagnolistes, ont déchainé leur rage toute la semaine dans une escalade de demandes, toutes plus scandaleuses et insensées, dans le silence et l'absence de réaction de Podemos, de la société espagnole, et en particulier des intellectuels et de la gauche. Paradoxalement c’est dans les rangs du PP qu’ont été prononcés les mots les plus « mesurés » et les déclarations les plus prudentes (ils demandent « seulement » que le président catalan nomme des ministres qui n'ont pas de démêlés avec la justice et promettent de suivre de près toutes les actions du gouvernement, et comme l’a expliqué le ministre des Finances Cristóbal Montoro continueront de contrôler les finances catalanes parce qu'ils "n'ont aucune confiance" dans la Generalitat. Le plus surprenant, décevant, irresponsable est certainement le PSOE qui assimile les indépendantistes catalans à l'extrême droite et exige la réforme du delit de « rébellion » dans le code pénal, redéfini comme tout acte contraire à la Constitution sans qu’il n’y ait nécessairement de violence, ou qui prévoit encore l'obligation pour occuper une fonction publique de jurer fidélité à la constitution.

Cependant, le plus furieux et haineux, est cependant le leader des populistes de Ciudadanos qui appelle ouvertement à maintenir la suspension de l'autonomie catalane, mais aussi à prendre le contrôle direct des Mossos d'Esquadra, la police catalane, de la politique extérieure du gouvernement catalan et des médias publics de la Catalogne (les 4 chaînes de télévision -TV3, Canal 33, Esport 3, 3/24- et les 4 radios -Catalunya Ràdio, Catalunya Informació, Catalunya Música et I-Cat.FM) accusés d'être des outils de propagande. Ils réclament en outre que l'école catalane soit «purgée» de tous les enseignants qui «endoctrinent» les jeunes Catalans. Le parti Ciudadanos, en même temps qu’il révèle chaque jour davantage son nationalisme espagnol exacerbé sans montrer plus guère de complexes, met au jour ses tics d’autoritarisme qui rappellent clairement l’époque pré-démocratique de l'Espagne franquiste. De plus en plus, avec les élections municipales de 2019 en vue et dans la perspective éventuelle d’élections générales en 2020 (si toutefois la majorité relative de Rajoy parvient à résister avec ses 35 % de députés et le soutien des 11% de Ciudadanos), les partis anti-indépendantistes se disputent l'électorat espagnol dans une concurrence éhontée de celui qui sera le plus extrémiste et intolérant.

Alà Baylac-Ferrer

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vendredi 1 juin 2018

Défense de l'Exil Catalan

QU'EST-CE QUE C'EST?
C’est un fonds nourrit avec des contributions et donations privés pour aider les personnes en faveur de la construction de la République de Catalogne qui sont en exil à cause de la répression et de la persécution judiciaire de l'État espagnol contre ses droits et sa liberté d'expression, d'organisation et de participation politique.

QUI PEUT ÊTRE BÉNÉFICIAIRE?
En seran els beneficiaris prioritàriament el 130è president de la Generalitat de Catalunya, Carles Puigdemont i Casamajó, les conselleres, consellers i les altres persones que s’hagin vist forçades a abandonar Catalunya perseguides per les causes penals relacionades amb el referèndum de l’1 d’octubre de 2017, la declaració del Parlament del 27 d’octubre i l’activitat del govern a l’exili, així com per causes penals contra els seus drets i la seva llibertat d’expressió, d’organització i de participació política.

À QUOI SERVENT LES FONDS REÇUS?
Les donations servent à couvrir les besoins des personnes bénéficiaires dans différents domaines tels que:
- la défense juridique, qui comprend dépenses des avocats, des traductions et des procédures;
- sécurité
- support technique, logistique et de maintenance des personnes en exil.

GESTION ET TRANSPARENCE
Les responsables de l'administration du fonds, de la préparation et de l'approbation du budget et du contrôle de son exécution, seront les membres du gouvernement en exil. Ils seront aussi responsables de déterminer les mécanismes pour promovoir des donations.

La gestion technique du fonds doit être régie par les principes d'efficacité, d'efficience, d'austérité et de transparence. Des informations périodiques seront publiées sur le suivi du fonds, sur l'évolution des revenus et la destination des ressources.

Régulièrement un contrôle externe de la bonne administration sera effectué par un Conseil composé de personnes indépendantes et sans rapport avec les activités financées par le fonds, pour garantir que les ressources collectées sont allouées aux actions et objectifs prévus et annoncés.
En outre, un audit externe sera effectué annuellement par une entreprise professionnelle et ses résultats seront publiés.

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Espagne: Qui dirà la plus grosse insulte ?

L'élection du nouveau président, proposé par le président Carles Puigdemont destitué par Madrid et qui a reçu le soutien d'ERC et de Junts per Catalunya (et l’abstention de la CUP) a déclenché une véritable avalanche d'injures, d'insultes et de menaces des partis espagnols, contre la personne de Quim Torra. Il semble que depuis les socialistes du PSOE jusqu’aux populistes de Ciudadanos, en passant par le PP, les dirigeants espagnols se soient lancés dans une course à celui qui dirait l’insulte ou l’injure la plus grosse contre le président indépendantiste. Le champion est certainement Pedro Sanchez, du PSOE, qui semble s’être aligné sur Manuel Valls, qualifiant Quim Torra de « Le Pen de la politique espagnole. » Les responsables du PP et surtout Ciudadanos s’étaient contentés de qualifier le président catalan de « raciste », « xénophobe », « suprémaciste », « ethniciste », « nazi »... Ce qui illustre bien la nervosité croissante et le manque total d’arguments et de proposition de l'Espagne devant la revendication catalane. Une perspective inquiétante. Non seulement pour la scène politique catalane, mais aussi pour le fonctionnement de la démocratie en Espagne, les autorités ne respectant même plus les règles les plus élémentaires de la légalité constitutionnelle.

Alà Baylac-Ferrer

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mercredi 30 mai 2018

«L’autruche» Rajoy bientôt chassée ?

Au pouvoir depuis 2011, le chef de l’exécutif conservateur, qui a pris pour habitude de laisser pourrir les situations, pourrait être rattrapé par la condamnation de son parti dans une affaire de corruption. Une motion de censure est débattue à partir de jeudi. Les jours de Mariano Rajoy à la tête de l’exécutif espagnol sont comptés. Au sein du Parti populaire (PP), le mouvement conservateur qui gouverne en minorité depuis 2011, on donne cette législature pour perdue tant les preuves de corruption sont accablantes. Signe de faiblesse inusuel : d’ordinaire calme et paisible, le chef de l’exécutif se montre agressif à l’endroit de Pedro Sánchez. Lançant, à l’adresse du leader des socialistes qui le menace d’une motion de censure – qui sera débattue jeudi et vendredi : «Ne faites pas cela ! Vous risquez de mettre en danger l’Espagne et sa reprise économique. Avec cette motion de censure, monsieur Sánchez, vous ne pensez qu’à votre personne, et non aux intérêts du pays !»

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