L'élection du nouveau président, proposé par le président Carles
Puigdemont destitué par Madrid et qui a reçu le soutien d'ERC et de
Junts per Catalunya (et l’abstention de la CUP) a déclenché une
véritable avalanche d'injures, d'insultes et de menaces des partis
espagnols, contre la personne de Quim Torra. Il semble que depuis les
socialistes du PSOE jusqu’aux populistes de Ciudadanos, en passant par
le PP, les dirigeants espagnols se soient lancés dans une course à celui
qui dirait l’insulte ou l’injure la plus grosse contre le président
indépendantiste. Le champion est certainement Pedro Sanchez, du PSOE,
qui semble s’être aligné sur Manuel Valls, qualifiant Quim Torra de « Le
Pen de la politique espagnole. » Les responsables du PP et surtout
Ciudadanos s’étaient contentés de qualifier le président catalan de «
raciste », « xénophobe », « suprémaciste », « ethniciste », « nazi »...
Ce qui illustre bien la nervosité croissante et le manque total
d’arguments et de proposition de l'Espagne devant la revendication
catalane. Une perspective inquiétante. Non seulement pour la scène
politique catalane, mais aussi pour le fonctionnement de la démocratie
en Espagne, les autorités ne respectant même plus les règles les plus
élémentaires de la légalité constitutionnelle.
Alà Baylac-Ferrer
Alà Baylac-Ferrer
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