L’unionisme
réagit nerveusement aux motions de support à la Déclaration de souveraineté votées
par de nombreuses communes catalanes. Quelques
jours après le vote de la Déclaration, le Conseil municipal d’Igualada avait
ainsi adopté une motion de support à la Déclaration par 18 voix contre 3: CiU
(centristes souverainistes), ERC (gauche indépendantiste), PSC (gauche
fédéraliste, liée au PSOE espagnol) et ICV (gauche alternative) y avaient voté
favorablement, tandis que le Parti Populaire (conservateur unionistes) et PXC (extrême-droite)
s’y étaient opposés.
Le lendemain,
cependant, la mairie et les bureaux des services municipaux de Culture, Education
et Services Sociaux avaient été couverts de graffitis avec le drapeau espagnol,
la croix celtique d’extrême-droite, les phrases « Viva España »,
« La Catalogne c'est l'Espagne » et « Toujours unionistes »,
et des drapeaux espagnol et catalan unis, symbole largement utilisé le 12 octobre
dernier, fête nationale espagnole, lors d’une manifestation ayant peiné à
rassembler quelques milliers de personnes à Barcelone.
Outre les graffitis sur les bâtiments municipaux, il y en avait aussi sur la façade de la basilique de Santa Maria, située juste à côté. Les services municipaux ont effacé tout très tôt dès le matin.
Plusieurs de ces graffitis reprenaient les sigles DNJ, correspondant à la formation d’extrême droite Democracia Nacional.
Graffitis unionistes dans les bureaux de la mairie d’Igualada. Photo: @JoanRequesens.
Source: Nació Digital
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