vendredi 6 février 2015

Caisse Catalane Coopérative de Crédit

Un groupe de professionnels de l'entreprise, professeurs et citoyens de Catalogne, dans le processus qui doit nous porter vers l'indépendance de la Catalogne, sommes en train d'unir nos forces pour construire, le plus tôt possible, une nouvelle Caisse d'Épargne, qui travaille dès le premier jour comme Banque de Reconstruction et Réindustrialisation de la Catalogne.

En Catalogne, au cours de la crise de 2008 – 2014 ont disparu toutes les Caisses d'Épargne qu'il y avait, sauf La Caixa. Cette dernière, tout en maintenant le nom de Caisse d'Épargne, s'est convertie en une simple banque.

Pour cette raison, la population de Catalogne trouve que l'offre d'entités de crédit a beaucoup diminué et précisément, quand il y a plus de nécessite de financement pour entreprises, particuliers, travailleurs autonomes, commerçants, agriculteurs, pêcheurs et entrepreneurs, il existe moins d'offre sur le marché.

Au départ, les Caisses d'Épargne furent bâties par la même population, en unissant des efforts et en accumulant beaucoup d'années de travail et épargne.

Nous demandons faire diffusion du projet Caisse Catalane afin de réunir une masse de population de Catalogne suffisante pour obligé la Generalitat de Catalogne, après les élections du 27 septembre 2015, a concéder une licence bancaire, indispensable pour pouvoir initier les activités.

La Catalogne dispose d'une masse énorme d'épargne dans les mains de citoyens engagés dans le processus vers l'indépendance. Ces mêmes Catalans sont clairement révoltés contre un système bancaire qui, en général, a été une arnaque. En particulier, une grande masse de Catalans sont révoltés contre La Caixa, qui a maintenu des relations indécentes avec la famille royale espagnole, alors qu'en parallèle elle expulsait de pauvres détenteurs d'hypothèques qui ne pouvaient faire face à leurs obligations.

En Catalogne il y a d'énormes nécessités de financements pour des secteurs productifs (totalement en dehors de la promotion immobilière qui a portée tant de misère et appauvrissement). Pour sortir de la crise économique dans laquelle la Catalogne se trouve, il est indispensable qu'une Banque de Reconstruction et Réindustrialisation commence le plus tôt possible à donner de petits crédits d'entre 5.000 et 10.000 euros, tant à des travailleurs autonomes, entreprises et entrepreneurs, comme à des chômeurs qui veuillent, moyennant un petit investissement, s'auto-employer afin de retourner au monde du travail.

La future Caisse Catalane Coopérative de Crédit pourrait ouvrir une première officine au printemps 2016, avec la forme juridique de Coopérative de Travail et de Deuxième Degré.

Les promoteurs du projet proposons que le contrôle et pouvoir de décision à la Caisse Catalane soit approximativement divisé entre :

_ 50 % du pouvoir dans les mains des épargnants, clients opératifs de la Caisse et détenteurs de crédits, en participant à une espèce de cyber-assemblée permanente.

_ 20 % du pouvoir dans les mains de corporations de métiers (pâtissiers, boutiquiers, etc.), dans les mains des coopératives déjà existantes, comme les agraires, confréries de pêcheurs, associations de pêcheurs, etc. ; aussi et spécialement dans les mains des collèges professionnels.

_ 15 % dans les mains des travailleurs. Ce pourcentage serait assez réduit pour éviter que les mêmes travailleurs “s'emparassent” de l'entité.

_ 15 % dans les mains de la future Generalitat de Catalogne, de manière que nous aurions une raisonnable stabilité économique.

Un des critères basiques, d'après nous, serait que la Caisse Catalane fût absolument transparente dans ses dépenses, littéralement nudiste : tous les salaires, loyers, contrats de maintenance, tout, de haut en bas, public et visible sur le site internet…

Avec ces critères, la Caisse Catalane pourrait opérer sûrement avec une échelle de commissions de seulement 15 – 25 % des habituelles sur le marché. Bien que les % d'intérêts seraient les habituels du marché, les basses commissions comporteraient la meilleure publicité bouche à oreilles : précisément en les dépenses en publicité.


Joan Olivé i Mallafrè
Caisse Catalane Coopérative de Crédit

Traduit par Patrick Vedel
Futur étudiant en sciences politiques et futur traducteur indépendant à Barcelone

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