Le Tribunal constitutionnel espagnol a déclaré illégal mardi le projet
d'autodétermination de la Catalogne, déjà rejeté par le gouvernement
central, infligeant un revers aux nationalistes au pouvoir dans cette
région qui veulent organiser un référendum le 9 novembre. Hier, Artur
Mas, le président nationaliste de la région, a affirmé que le
« processus politique » se poursuivait. « A chaque écueil que nous
allons rencontrer sur ce chemin, nous trouverons la solution pour
l'esquiver et le dépasser », a-t-il ajouté.
«Nous voulons voter. Qu’ils nous envoient les chars, cela ne nous
arrêtera pas», lance Marc Cots, un étudiant de 20 ans. Sur la place de
Catalogne, au coeur de Barcelone, il vient de signer une pétition
réclamant un referendum sur l’indépendance régionale.
Jeunes, familles avec enfants, retraités et même quelques touristes
défilent dans un goutte à goutte incessant devant le stand signalé par
une «estelada», le drapeau indépendantiste catalan rayé jaune et rouge,
frappé d’une étoile blanche.
Tous ont en tête la date du 9 novembre: celle du referendum annoncé
par le président nationaliste Artur Mas, réclamé avec force par une
large partie de la société catalane et déclaré illégal par Madrid.
«Pour moi, la décision du Tribunal constitutionnel ne change rien. La
Catalogne est une nation par son histoire, sa langue, sa culture
spécifique», ajoute le jeune homme. «Nous avons le droit de voter, que
cela leur plaise ou non».
0 comentaris:
Enregistrer un commentaire