mercredi 12 février 2014

Les deux questions, un moindre mal

Il y a la sensacion qu'une consultation avec deux questions est, de fait, une consultation amb tromperie. Les arguments sont assez clairs, parmis eux :

– La question de l'Écosse a été validée par l'un des États les plus puissants du monde, le Royaume Uni, et, de fait, par l'Union européenne.

– La question écossaise « Voulez-vous que l'Écosse devienne un État indépendant ? » est claire. Elle n'admet pas de débats. Les questions catalanes, amb des résultats ajustés, mènera a une impasse d'interprétations variables.

– Les deux réponses affaibliront toujours la réponse du oui et, en étant peu claires, mèneront à une moindre participation.

– La première question catalane est d'un ton naïf préocupant, elle n'a pas de sens. Le mot État a diverses significations en droit international : État c'est la Bavière, le Texas, l'Espagne ou Andorre. N'était pas État, par décision propre, la Libye de Kadhafi.

Dit tout ceci, cela a éte un moindre mal pour trois raisons.

La première est que l'on a réussi qu'ICV-EUiA, formation basiquement unioniste, entre dans le bloc des convocateurs de la consultation. Cela était vital pour affaiblir le bloc des opposants à la consultation. De fait la question était entre les mains d'ICV-EUiA et tout le monde le savait. Les résultats électoraux ne laissairent pas une autre option. On a voulu faire croire qu'UDC hi avait un rôle décisif mais il n'en était pas ainsi. Le partit démocrate-chrétien n'avait aucun poids dans les négociations puisque son profil est fortement limité par son profil et par sa dépendance, de fait, vis-à-vis de son partit coallié : CDC.

En deuxième lieu la question laisse en situation d'échec le PSOE catalan*. Il n'y a aucun motif politique pour qu'il s'y oppose si nous excluons sa soumission à la Rue Ferraz*. Avec la double question le PSOE catalan finit dynamité et porté à l'unionisme radical définitivement.

La troisième raison est définitive. Le Royaume d'Espagne s'opposera avec toutes ses forces à ce que se célèbre toute consultation. Il a les armes, l'argent et la légitimité en sa faveur. Ceci est la phase suivante de la lutte : si le référendum se célèbrera ou pas. Et dans ce sens la/les question/s passent au second plan. Pour cela il était si important d'affaiblir ceux qui s'opposent à la consultation. Et pour cela le texte de la question, bien qu'erroné, n'est pas substanciel. Si l'Espagne s'en sort en évitant la question, le processus finira problablement par une déclaration unilatérale et la question consistera seulement à ratifier cette dernière.



Jordi Vàzquez
(@JordiVazquez, Éditeur de Help Catalonia)


Article traduit par Patrick Vedel,

Militant français d'ERC et des JERC



NB : 
PSOE catalan <=> expression pour désigner la soumission du PSC vis-à-vis du PSOE
Rue Ferraz <=> siège du PSOE à Madrid.
 

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