mardi 21 janvier 2014

Discours Juanjo Puigcorbé

Camarades, aujourd'hui nous sommes en fête. Nous célébrons que nous avons déjà date et question pour la consultation. Nous célébrons que le 9 novembre, nous pourrons décider du futur de notre pays.

Il est CERTAIN que ce n'est pas la question qui nous eût plu aux 2 millions de personnes qui remplîmes les routes de la Catalogne le 11 septembre de cette année, dans un des manifestations les plus grandes de touts les temps. Mais il est VRAI qu'elle est incluse dans sa formulation binaire.

Il est CERTAIN que la date n'est non plus la plus proche qui nous eût plu, mais il est VRAI qu'elle répond à une convenance politique et qu'en plus elle a un grand contenu symbolique en coïncidant avec le 25ème anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Mais le plus important de tout est que nous avons date et question, et consensus de tous les partis parlementaires qui sont en faveur du droit à décider et qui représentent la grande majorité du Parlement.
Voter c'est la Voie. Le 9 novembre, les catalans nous pourrons exercer notre droit à choisir notre futur comme peuple, et de la manière la plus pacifique et la plus démocratique qui existe : en votant.

Si l'État espagnol nous l'empêche, cela restera dépeint devant l'Europe et le monde, parce qu'aucune constitution n'est au-dessus de la démocratie. On ne peut pas être démocrate et être contre le droit à décider d'un peuple. Nous devons tenir compte, cependant, que si ceux qui nient le droit à décider sont une minorité qui n'arrive pas à 35%, au Congrès des députés espagnol cette proportion s'inverse et dépasse, peut-être les 80%. Inclus le PSOE, qui a déjà fait savoir, que dans son hypothétique réforme fédérale, jamais il n'acceptera le droit à l'autodétermination de la Catalogne. M. Zapatero, qui figurait comme le plus « progressiste » i pro-catalan du PSOE, et qui selon lui fut insulté à Grenade « ua cri de catalan », affirma il y a quelques jours, que le droit à décider est ANTI-NATURE ! Anti-nature, PRENDS un coup ! (Et contre-nature peut-être pour la conférence épiscopale)
C'est-à-dire, que peut-être nous nous trouvons devant la première et ultime opportunité de décider sur notre indépendance. Profitons-en !

L'État espagnol, a déjà dit qu'il fera tout son possible pour que les citoyens de la Catalogne ne puissent pas exercer leur droit à exercer leur futur. Mais nous ne devons pas confondre l'État espagnol avec le peuple espagnol. Le peuple espagnol avec qui nous avons beaucoup de liens et que nous aimons a souffert et souffre pareil que nous l'étranglement d'une oligarchie extractive, centralisatrice, rétrograde et commissionnaire d’œuvres pharaoniques... et qui nous appauvrit tous ensemble en progression géométrique.
Mais nous nous avons un avantage, nous unit une langue et une culture propre en permanence menacées. Et maintenant, nous avons une société civile enviable, active, puissante, dynamique, qui fera qu'un changement de modèle social et politique soit possible. Et peut être aussi le stimulant dont ont besoin nos frères espagnols pour s'activer.
Les catalans nous voulons décider notre futur, nous voulons administrer nos ressources, et nous voulons continuer à être solidaires avec les autres peuples d'Espagne, mais d'une manière beaucoup plus efficace.
Et nous sommes pressés, nous sommes pressés, parce que les plus défavorisés souffrent comme jamais.
Les gens de ma générations vécûmes la transition. Nous étions jeunes et eûmes le privilège de participer dans la reconstruction démocratique du pays, aujourd'hui nous avons la possibilité d'aider notre jeunesse à construire un nouvel État : un pays plus libre, plus progressiste, plus solidaire, et par conséquent plus juste. Nous avons à la portée une possibilité entraînante, et encourageante. Que voulons-nous de plus ?
Comme disait le poète : tout est à faire et il n'y a rien d'impossible !
Catalans... En avant !




Vive la Catalogne.

Juanjo Puigcorbé

Article traduit par Patrick Vedel, Militant français d'ERC et des JERC.

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