mardi 3 décembre 2013

Le CCN conclut dans une étude que l'Espagne n'est pas en mesure de sortir de la crise et qu’elle se dirige vers l'effondrement économique



« Il n’y a pas de lumière au bout du tunnel pour l'Espagne. » C’est ce que dit le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz et ce que ratifie une étude exhaustive de du CCN (Centre Català de Negocis, Centre catalan des affaires). Le Groupe d'étude du CCN a analysé les données macro-économiques de l'Espagne et a rassemblé toutes les projections effectuées par les organismes économiques internationaux et l'image qui en résulte est sombre: en 2013 l’Espagne doit placer sur les marchés une dette équivalent à 20% de son PIB, un chiffre qui pourrait grimper à 114% du PIB d'ici 2020 et 129% en 2030, selon les prévisions de la Commission européenne. L'augmentation soutenue de la dette mine la capacité de l'Etat à investir, dans la mesure où ce dernier doit couvrir les frais financiers générés par la dette.
En outre, la société espagnole vieillit rapidement. En 2021, il y aura 9,3 millions de personnes âgées de plus de 65 ans. Le poids des retraites passera de 10% du PIB actuellement à entre 20 et 30% du PIB en 2050.
Un Etat endetté, étouffé par les intérêts et les dépenses de retraite, ne pourra pas disposer des moyens dont il a besoin pour relancer l'économie productive et, par conséquent, le chômage restera à son niveau actuel ou  risquera même d’augmenter. C'est le serpent qui se mord la queue.
L'horizon de la prochaine décennie? Une réduction régulière du PIB par habitant, qui en 2020 sera de cinq points inférieur à celui de 2005 et dans vingt ans de 16 points inférieur ; une augmentation de l'émigration (la deuxième en trois générations), surtout parmi les jeunes ; et une augmentation de l’effort fiscal pesant sur la population active encore présente. Si en 2010 il y avait quatre travailleurs pour chaque retraité, il n’y en aura plus que deux dans une quarantaine d’années, selon les prévisions. La conclusion est évidente: l'Etat se dirige vers une nouvelle faillite, la vingt-cinquième de son histoire.
Par contre, la Catalogne en tant qu’Etat est économiquement tout à fait viable. De nombreuses données le confirment et les experts internationaux le certifient. Quelques données significatives: la balance des paiements en 2011 était positive en Catalogne (+3,9% du PIB), mais négative en Espagne (-4,2% du PIB). La Catalogne serait le quatrième pays en Europe en PIB par habitant.
Le CCN va plus loin et affirme qu’une Catalogne indépendante pourrait être un moteur pour l'Espagne. Pour le CCN deux modèles économiques  coexistent au sein de l'Etat espagnol, qui ne sont pas compatibles entre eux: le modèle catalan, basé sur des PME flexibles avec une grande capacité d'exportation et d'innovation, et le modèle espagnol, fondé sur les grandes entreprises actives dans les secteurs réglementés et qui concentrent leur expansion internationale en Amérique latine.
D’après le CCN, sans la Catalogne, l’Espagne pourrait pleinement mettre en œuvre sa stratégie économique, tout en bénéficiant des infrastructures que construira le nouvel Etat catalan avec ses propres ressources pour internationaliser son économie.
Pour le CCN, ce qui est fondamental, c’est que, sans la Catalogne, l’Espagne pourra laisser de côté le débat politique constant de conflit avec la Catalogne autonome et se concentrer sur la relance de son économie.
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