dimanche 8 décembre 2013

La procédure de déficit excessif dans l'UE et son application en Catalogne


L'Union européenne a défini une politique communautaire pour parvenir à des finances publiques saines et viables, mais l'Espagne n’arrive pas sortir de la crise, puisqu’elle ment et ne complit pas avec l'UE, elle ne sait pas bâtir une économie moderne du XXIe siècle et condamne son peuple à la misère. En revanche, la Catalogne est une société dynamique, purement axée sur l'exportation et orientée vers le monde qui fait de grand efforts pour rééquilibrer les finances publiques et pourrait stimuler encore plus l'économie si elle avait ses propres structures d’État. Le gouvernement espagnol ment quand il blâme le gouvernement catalan et d'autres régions de l'échec du déficit. Les régions autonomes représentent le 35% du total des dépenses publiques mais par contre elles ont en charge les deux principaux postes de dépenses: la santé et l'éducation.

L'Europe a fixé des objectifs de déficit et de la dette au PIB de 3% et 60% respectivement. L’Espagne s’approche de 10% de déficit et de 100% de la dette L’Union européenne, après avoir assoupli ses premières exigences, demande à l’Espagne des déficits en-dessous de 6,3%, 4,5% et 2,8% pour 2012, 2013 et 2014. Le dèficit de 2012 n'a pas été respecté, et celui des deux prochaines années semble aller dans la même direction.
Le modèle économique ne génère pas suffisamment de croissance pour pouvoir équilibrer la dette, en amenant le pays à l’intervention de l'UE d'abord, et à la faillite subséquente et possible ensuite, chose qui va affecter directement le Fonds de réserve des retraites. Le modèle extractif et spéculative espagnol a généré une dette publique en 2013 de € 22.172 par personne (€ 88.869 pour une famille avec deux enfants).

Le déficit de l'Espagne est divisé entre les différentes administrations publiques. L'État espagnol impose une répartition discrétionnaire du dèficit permis: 71,4% pour la sécurité sociale + par le gouvernement central, 23,8% par les communautés autonomes et 4,8% pour les collectivités locales, tandis que les dépenses sont du 51%, 35,7% et 13,6% respectivement.
Avec une répartition plus équitable du déficit, la Catalogne aurait pu financer 1.392 M € de plus sur la dépense en 2012 et réduire les coupes, avec un déficit du 2,2% du PIB et une dette totale de 4,367 M €.
Une Catalogne-État pourra appliquer son propre modèle de croissance et répondre aux critères de l'UE en augmentant son revenu de 30,000 M € à 70,000 M € dans 2 ou 3 ans avec une prime de risque d'environ 140 points et un classement entre AA et AAA (valeurs similaires à celles de la Belgique).
L’Espagne étouffe économiquement et délibérément la Catalogne et s’appropie les possibilités de mouvement des actifs pour son économie non productive (Bankia, CAM, spéculation effrénée, des infrastructures inutiles, etc.) et condamne le dynamisme économique catalan dans l'asphyxie. L’Espagne impose une dette énorme à la Catalogne avec le blocage systématique de tout nouveau revenu (ordonnance à 1 euro, frais de justice, impôt sur ​​les dépôts bancaires).
La CCN demande au gouvernement catalan d'accepter uniquement les règles de l'Union européenne. Un objectif moins exigeant que celui arbitrairement fixé par l'Espagne, permettrait à la Catalogne de réduire le rythme d'ajustement du déficit. Cela implique un déficit pour 2013 de 1,6% au lieu du 0,7% que veut imposer l'Espagne. Par conséquent, en 2013, le gouvernement catalan pourrait financer 3,183 M €, ce qui lui permettrait de stopper les coupes budgétaires supplémentaires.

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