jeudi 10 octobre 2013

Des ultranationalistes Espagnols contre la liberté et la Sécurité de tous les citoyens


Un groupe d'ultranationalistes espagnols s'est massé samedi dernier face à la caserne des pompiers de Mataró pour exiger que l’on enlève le drapeau catalan étoilé que les pompiers avaient hissé. Il faut souligner que les casernes qui hissent ce drapeau le font de façon volontaire après accord démocratique entre tous les membres de toutes les équipes..

Loin de se rassembler de façon démocratique et pacifique, les ultranationalistes espagnols ont insulté les pompiers et ont bloqué leurs camions,  mettant en danger les habitants de la ville en cas d’incendie ou d’une autre urgence. Une brigade anti-émeutes des Mossos d’Esquadra (police autonome catalane) s'est finalement présentée pour garantir le service. Entre les participants il y avait des militants de la Phalange espagnole (Parti fasciste espagnol) et le porte-parole de Ciutadans (C's) à Mataró, Juan Carlos Herrando.
La veille, 200 personnes avait manifesté pacifiquement pour soutenir les pompiers. Sans insulter ni cibler personne. Simplement pour montrer leur solidarité envers une décision démocratique du corps des pompiers de Mataró.


Les manifestants ultranationalistes ont crié des slogans comme "Ne nous trompez pas, la Catalogne, c’est Espagne" et "Fiers d’être espagnols", exactement les mêmes que le groupe fasciste qui,  le 11 septembre dernier, avait attaqué le siège de la Generalitat à Madrid, agressant plusieurs personnes, endommageant le mobilier et lançant du gaz moutarde, ce qui a conduit à l’hôpital certaines personnes qui célébraient la fête de la Catalogne à Madrid. À ce propos, il est intéressant de constater que les agresseurs ne seront punis que d’une amende de 300€, soit moins que pour boire de l’alcool dans un stade.

Ramon Tremosa, député européen de CIU, posera une question parlementaire sur cette affaire à la Commission européenne pour que l'Europe se prononce. Il se plaint de ce que "prendre d’assaut la Blanquerna (le siège de la Generalitat à Madrid) ne coûte rien alors que pour s’adresser en langue catalane à un garde civil, onest condamné à 6 mois de prison".

Encore une fois, l'État espagnol se révèle à la communauté européenne comme soutenant et encourageant le fascisme. Des faits lamentables, intolérables et honteux.


Vidéo de la manifestation ultranationaliste à Mataró :

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