Plus de subventions pour les mauvais traitements aux animaux en Espagne

Au lieu d’essayer de faire des fêtes qui méritent que l'on s'en souvienne et qui fassent ressentir de la fierté à tous ceux qui les regardent, il semble que dans l'État espagnol on encourage une attitude irrationnelle et typique du Moyen Age, en s'appuyant toujours sur une définition détournée du mot “tradition” et constamment entretenue par des subventions publiques.

Cette fois-ci, c’est au village de Carpio del Tajo, dans la province de Tolède (Castille la Manche) de défrayer la chronique.


Dans ce village on fête, tous les 25 juillet, ce qu’on appelle les “courses des oies à cheval” en l’honneur de l’Apôtre Jacques, où l'on suspend des oies par leurs pattes avec des cordes attachées à des hampes. Ensuite, des cavaliers passent à cheval et doivent essayer de leur arracher la tête; c'est celui qui a le plus de têtes qui remporte le prix.

Même si à l'heure actuelle cela se pratique avec des oiseaux morts (il y a quelques années c'était se faisait avec des oiseaux vivants, ce qui était d'une cruauté indescriptible), c'est toujoursspectacle grotesque de tuer juste pour amuser un groupe de spectateurs. Et ce qui est inquiétant, c’est que les parents inculquent à leurs enfants des valeurs basés sur le sadisme.

Selon l'Associació Nacional per la Protecció i el Benestar dels Animals (ANPBA), chaque année dans l'État espagnol 60.000 animaux subissent de mauvais traitements pendant ces fêtes. Et en plus, ce n'est non seulement cela n’est pas puni par la loi mais ces activités reçoivent des aides du gouvernement payées avec les impôts de tous; de l’argent qui pourrait couvrir des besoins essentiels de la population, comme la santé et l'éducation.

Les traditions sont l’ensemble des connaissances, coutumes et croyances que l’on transmet de génération en génération et qui sont considérées de grande valeur pour la culture d’un pays. Le gouvernement espagnol devrait peut-être remettre en questionle sens qu’il donne aux concepts “tradition” et “culture”, et ce pour le bien-être de sa société.