Le Catalan Marc Coma, tenant du titre, a remporté ce samedi son 5e Dakar, à
Buenos Aires. Il n’a gagné qu’une spéciale, la 5e, sur la route d’Antofagasta.
Le reste du temps, il a géré son
avance (18 minutes au final sur Paulo Gonçalves), laissant aux autres et notamment
Joan Barreda les joies des victoires d’un jour, mais la désolation de la
défaite finale. «Ça a été une course vraiment très difficile cette année. Je
savais que les étapes marathons allaient être la clé, et je les ai bien gérées»,
a réagi le Catalan porté en triomphe par son équipe sur la ligne d'arrivée. Avec
ce cinquième trophée, le Catalan de 38 ans revient à hauteur des Français Cyril
Neveu et Cyril Despres et à une longueur de Stéphane Peterhansel. «J'en suis très fier», dit-il. Enfin
un peu d'émotion dans la voix du métronome.
Elle, c’est Laia
Sanz, une pilote catalane de 29 ans en progrès constants depuis sa première
participation, en 2011. Maintenant, 9e au général, elle étonne, impressionne…
et énerve un peu, dans ce monde très masculin de la moto. «Je sais qu’ils
n’aiment pas que je les batte. Ils ne me le disent pas clairement mais je le
sens», avoue-t-elle en souriant. Ils peuvent perdre contre d’autres pilotes, ça
ne les dérange pas. Mais quand c’est moi là c’est autre chose». Laia Sanz a dit
tout en rient: "maintenant c’est
le temps de se reposer, j’en veux pas voir une moto dans un moi".
La troisième, Rosa
Romero un autre pilote catalane qui a réussi à finir son premier Dakar. Elle a
fini en 51ème au classement général. Maintenant se sent fière de soi-même.
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