samedi 1 mars 2014

Aux États-Unis, on croit que l'Espagne devra quitter l'UE lorsque la Catalogne deviendra indépendante


Un article d'opinion publié sur le site de la prestigieuse université américaine de Wharton, en Pennsylvanie, doute que l'Espagne sans la Catalogne puisse rester dans l'Union européenne. Plus précisément, on y lit que l’Espagne sans la Catalogne « ne serait pas le même pays », selon le professeur d'économie de cette université, Franklin Allen, de sorte qu’il pourrait en résulter le problème juridique épineux de décider si une Espagne sans la Catalogne devrait maintenir son statut actuel dans l'Union européenne.

Ces déclarations figurent dans un long article de la rubrique « Politique publique », intitulé « Est-ce que la sécession est la réponse ? Le cas de la Catalogne, de la Flandre et l'Écosse. »

Dans l’article, puisque la Catalogne, la Flandre et l'Écosse disposent chacune de leur langue, ont atteint un niveau plus élevé d’industrialisation que d'autres parties de leurs États respectifs, et jouissent déjà une grande autonomie pour gérer leurs propres affaires, le professeur d'administration de la même université, Mauro Guillen, estime que beaucoup peuvent facilement imaginer une transition vers l’indépendance totale.

À propos de la Catalogne, on explique que la crise économique a exacerbé le ressentiment pour le fait que la Catalogne ait transféré de 8% à 9 %  environ de son PIB vers d'autres communautés, tandis qu’elle est clairement le leader en compétitivité mondiale : en 2012 , les exportations de la Catalogne ont atteint un niveau record de 58,2 Md €,  soit 15,38% de plus qu'avant la crise économique qui a débuté en 2008-2009, et  la même année, les exportations catalanes ont augmenté de 5%, un taux plus élevé que d'autres membres clés de la zone euro, l'Allemagne, la France, les Pays-Bas et la Finlande, selon l'Institut de la Statistique du Gouvernement de la Catalogne.
Mais selon le professeur danois Jakok Funk Kierkegaard, spécialisé dans les économies européennes, la Catalogne est aussi en faillite, et son taux de chômage reste élevé, même s’il a légèrement diminué de 24,53 % en mars 2013 à 23,85 % à la fin du mois de juin, et elle devra travailler dur pour progresser si elle devient indépendante, et faire face à un possible veto à son entrée dans la zone euro.
En outre, l’article dit qu’à Madrid,  au lieu d’une campagne en faveur d’une union complète et accueillante, va croissant une vague de menaces et de sentiment anti-catalan à l’état pur, et que Rajoy est « tout sauf un leader qui inspire quelque chose », mais seulement un homme politique qui n'apprécie pas l’authentique diversité de la population multilingue de l'Espagne.



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