vendredi 20 septembre 2013

Margallo et l'Europe.






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les récentes déclarations des premiers ministres letton et lituanien en faveur de la reconnaissance de la Catalogne indépendante, ont fait réagir le gouvernement espagnol et en particulier le ministre des Affaires Etrangères, José Manuel García-Margallo. Il est considéré au sein du PP (parti populaire – droite -, parti au pouvoir en Espagne) comme un élément clé pour freiner l'indépendantisme. La stratégie du jour semble être de convaincre les catalans que leur avenir hors de l'Union Européenne ressemble plus à l'enfer de Dante qu'à autre chose. Le PP menace une perte de plus de 20% du PIB, un isolement international...


C'est pour ça que ce matin, jeudi 19 septembre, tous les ambassadeurs de pays membres de l'Union Européenne étaient convoqués à un petit-déjeuner. Il est difficile de savoir réellement quels ont été les sujets abordés. Il semblerait que le sujet de la Catalogne n'ait pas été traité, même si la volonté du gouvernement espagnol est que à chaque fois que la question de la place de la Catalogne dans l'Union Européenne soit posée la réponse soit l'exclusion pure et dure, comme l'ont démontrée les déclarations suivant le déjeuner entre le commisaire européen au Marché intérieur et aux services, Michel Barnier et le ministre. En effet, les diplomates répétaient de nouveau que la Catalogne serait exclue de l'Union Européenne si elle devenait indépendante, ce qu'ils ne disent pas c'est quel serait le délai pour qu'elle y rentre de nouveau.


Nonobstant, il serait intéressant d'ouvrir un autre débat... appartenir à la Communauté Européenne est-ce avantageux pour la Catalogne ou un statut plus flexible comme celui de la Norvège, de la Suisse ou de l'Andorre lui conviendrait-il mieux ?


Les éléctions européennes qui ont lieu dans 8 mois nous feront sans doute voir que la Communauté Européenne perd peu à peu ses lettres de noblesse...

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