dimanche 8 septembre 2013

Deux "Diades" m'ont imprégné de façon extraordinaire.





Deux "Diades" m'ont imprégné de façon extraordinaire. La première, en 1980, a révélé en moi le sentiment d'apartenir à un peuple, à mon peuple, même si un sentiment profond de catalanité avait toujours été présent en moi au cours de mes vint-cinq années d'enfant et de jeune adulte passées loin du pays, dans la région parisienne.

A Barcelone, les avenues débordant de manifestants, du Fossar de les Moreres au monument de Casanova, m'avaient fait enfin comprendre ce qui avait toujours été présent en moi mais que je n'avais pu exprimer jusqu'alors. Trente-deux ans plus tard, la Diada de 2012, certes moins introspective, m'a marqué par l'ampleur de la fraternité générée par la foule et par l'immense sensation que bientôt le rêve deviendrait réalité. Il m'en reste le sentiment de m'être dilué pendant quelques heures parmi ce million et demi de personnes qui formait un seul ensemble, calme, puissant et fraternel.

Ma première "Diada" m'a permis de franchir ces frontières physiques, et surtout mentales, que nous les nord-catalans subissons depuis trois siècles et demi. Et la seconde m'ha convaincu que maintenant tout est possible.



Carles Sarrat
Músic i ex-periodista
L'Albera (Vallespir) - Catalunya-Nord

0 comentaris:

Enregistrer un commentaire