samedi 22 décembre 2012

L’Espagne complique le vote à plus de 100.000 Catalans


Je veux dénoncer ici un fait très grave, l’Espagne a créée des complications à plus de 100 000 Catalans en ce qui concerne leur vote. J’ai reçu beaucoup de courriers de ces derniers qui vivent à l’extérieur du pays et qui se sont plaints de ne pas avoir pu voter .

Plusieurs personnes ont parcouru beaucoup de kilomètres pour pouvoir obtenir leurs bulletins de vote et aujourd’hui, alors que le délai imparti pour voter s'est achevé, ils n’ont toujours pas reçu les bulletins .

C’est pourquoi nous avons présenté une question parlementaire pour que ces faits très graves soient étudiés, pour demander à ce que la Commission Européenne investigue et trouve les raisons pour lesquelles de nombreux Catalans résidents à l’étranger n’ont pas pu voter aux élections catalanes .

Le droit de vote est protégé, non seulement par la Constitution Espagnole, mais aussi par les articles 39 et 40 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne. Ces articles ont une importance dans les élections municipales et européennes , mais il ne faut pas oublier que la LOREG (Loi Organique du Régime Électoral Général) est la loi qui s’applique pour toutes les élections. Il est évident qu’il faut prendre des mesures pour éviter que la situation ne se répète dans le futur, c’est pour cela que nous demandons à ce que la Commission intervienne.

A quoi servent autant d’ambassades et de diplomates si, en fin de compte, le vote n’est pas possible en Catalogne? Le plus grave dans tous cela, c’est que nous ne pourrons jamais savoir quel a été  le vote extérieur puisqu’il n’y pas de transparence dans les votes.

Ceci est très grave. Nous Catalans, n’avons que le suffrage pour essayer de changer les choses et  il semblerait maintenant qu’on veille nous mettre des bâtons dans les roues. Je ne peux pas juger des intentions, mais je peux juger les faits. Nous ne saurons jamais si cela s'est produit par omission ou par mauvaise foi, nous ne le saurons jamais et on ne nous le dira pas non plus; je ne fais que dénoncer une violation des droits fondamentaux. Dans ce cas là, ce n'est pas l’intention qui compte, ce qui compte ce sont les faits, indépendamment qu'ils soient provoqués ou non par de la mauvaise foi.

Ramon Tremosa.

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