Une semaine de violence espagnole contre la Catalogne

Le premier incident a été celle d’un groupe de militaires espagnols qui ont arraché un drapeau indépendantiste (estalada) du sommet du Cap de Creus près du monastère de Sant Pere de Rodes. Plusieurs témoins qui visitaient le monastère, les auraient vus essayant de faire tomber le mât du drapeau. Aujourd’hui on attend les explications de l'armée espagnole.

Le second incident s’est passé pendant la dernière session de contrôle du gouvernement à l’Assemblée catalane, le Parti Populaire (parti de la droite espagnole) a invité un groupe de personnes qui n’ont pas respecté l’activité de la chambre.

Quand Mme la Présidente de la Chambre, Núria de Gispert, leur a demandé de sortir, ils ont insulté les catalans et ont crié des "Vive l'Espagne" avec une salutation nazie. Les autres partis ont demandé au PP de «condamner cette exhibition de fascisme avec clairette et radicalement ». Aujourd’hui, on attend toujours les explications du Parti Populaire.

Le troisième titre a été fourni par le journal El Mundo, suivant une macabre tradition nationaliste espagnole sous le titre de « Méthodes pour empêcher la requête catalane du 9-N », qui a fait un sondage demandant aux lecteurs: Pensez-vous que le gouvernement devrait utiliser la force pour empêcher la requête du 9-N? La plupart des réponses ont été favorables. On attend encore des explications du journal El Mundo

Nous sommes à une semaine du 9N et on constate des tentatives espagnoles de perturber le climat social en Catalogne. Mais le pays et les habitants de Catalogne sauront faire face au désordre et au chaos en provenance de Madrid.