Nous dénonçons que la FAES reçoit 26 millions d’€ en aides publiques

De temps en temps sur Aidez la Catalogne, nous parlons de la fondation FAES (Fondation pour l’Analyse et les Études Sociales). Cette mystérieuse entité agit com un think tank du centralisme espagnole. Elle compte dans ses rangs les “spin doctors” (sages hommes) du PP, parti gouvernant de l’État espagnol. Entre autres, y figurent quelques ministres comme aussi l’ancien président du royaume d’Espagne José Maria Aznar. 

Suite à l’information que la Fondation Francisco Franco reçoit des aides du Ministère de la Culture, Aidez La Catalogne a voulu savoir si la FAES recevait des fonds publiques. La réponse est affirmative. 

La fondation Francisco Franco a reçu 83 070€ entre 2002 et 2008 du Ministère de la culture. Ce n’est pas une quantité si importante. Par contre, c’est assez curieux et symbolique et l’État finance une fondation dediée à la mémoire d’un dictateur fasciste. Serait-il normal que l’Allemagne fasse la même chose avec Hitler ?. Ou encore l’Italie avec Mussolini ?. 

En revanche, la FAES reçoit, quant à elle, des quantités astronomiques. Depuis l’année 2003, la FAES a reçu 3 370 000 d’euros chaque année. Les fonds publiques venaient de deux ministères principalement : celui de la culture (sic) est le plus gran apporteur de fonds : 19 650 000 d’euros. De plus, elle reçoit des aides juteuses du Ministère des Affaires Étrangères. 

En plus de ces aides publiques, payées en partie par les catalans qui sont régulièrement insultés par la FAES à travers des propositions par exemple pour “les espagnoliser”, elle reçoit d’autres subventions dépassant les 3 millions d’euros. 

Pour finir, deux derniers détails: si vous visitez le site web de la FAES, en plus des mensonges habituels, il vous offre l’audit de “l’année précédente”. Surprise ! en plein 2012, la dernières année selona la FAES est 2006. Les audits de 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 n’existent pas...

Et finalement, la FAES se présente comme étant une fondation d’ideologie libérale...Opposé à l’idée qu’on aide par des fonds publiques les industries minières ou les entités privés... comme elle-même. Cohérence ? Aucune.