Pendant que l’État espagnol est sur le point de demander une rançon à l’Europe, il maintient ses dépenses inécessaires. Cette fois-ci, nous nous concentrons sur trois points du monde des taureaux établis par les administrations locales. Les partis espagnolistes continuent de malverser des fonds pour la promotion de l’industrie taurine alors que dans beaucoup de pays (Pérou, Panama, Nicaragua ou la Catalogne), ce type de spectacle a été interdit.
Le premier cas est celui du gouvernement de la région de Madrid, dirigé par le Partido Popular (parti de droite espagnole, actuellement gouvernant à majorité absolue) qui a fait une donation de 256.860 € pour promouvoir les spectacles de taureaux du mois d’octobre. À peine une semaine avant cela, la mairie de Cordoba, gouvernée aussi par le PP, a destiné un million d’euros pour un musée de corrida.
Dépense imprescindible en temps de crise? Il y a moin d’un an, la Diputation de Malaga avait reçu 300 000€ pour réformer la place des taureaux. Le PP en a encore été promoteur.
Ces aides “locales” s’ajoutent à celle des communautées autonomes dirigées par des partis nationalistes espagnoles. Dans le cas de l’Andalousie, dans les mains du PSOE (Parti Socialiste des Ouvriers Espagnoles), on parle d’un chiffre aux alentours de 20 millions d’euros. Malgré cela, l’État espagnol continue de donner d’énormes subventions à l’industrie taurine.
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